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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/59

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la protectrice qui implore la protégée.

Au nom du duc de Lorraine, Palzo vient d’être arrêté comme coupable de haute trahison. Ses mains sont chargées de fers. Il a été jeté dans les cachots de l’abbaye par ordre du chef des guerriers de Réné ; et ce chef est le comte de Norindall.

L’amie, la confidente du prince de Palzo, sans doute sera compromise dans la conspiration découverte : peut-être comme complice va-t-elle être arrêtée ! La comtesse n’ignore point l’amour d’Ecbert pour Élodie : cet amour peut la sauver des malheurs qui la menacent. Elle se réfugie auprès de la vierge d’Underlach.

Touchée du désespoir de la comtesse, la sensible Élodie, oubliant ses persécutions et sa cruauté, ne songe qu’à dissiper ses alarmes. De l’accent du repentir et de la tendresse, l’artificieuse amie de Palzo s’est écriée : — « Le perfide ! comme il m’a trompée !…. J’allais lui