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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/78

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de sa mule, déjà la perfide s’est réfugiée sous la bannière des insurgés. Plusieurs fois, à l’oreille d’Élodie, la flèche meurtrière a sifflé. Comme un rempart impénétrable, Ecbert défend l’approche du pic Terrible. Comme un lion ensanglanté, il combat avec la fureur du désespoir.

Cependant la vaillance a triomphé du nombre : le désordre est dans les rangs des insurgés ; leurs cadavres jonchent la terre. Le prince de Palzo cherche la fille de Saint-Maur. S’il ne peut exterminer les troupes d’Ecbert, du moins, avant de fuir avec ses montagnards, il veut s’emparer de celle qu’il adore. Au pied du rocher célèbre il vient de l’apercevoir : il fond sur sa victime, il est prêt à la saisir… lorsque entre elle et lui s’élance le comte de Norindall.

Armés par la vengeance, implacables rivaux, les deux guerriers se frappent avec toute la violence de la haine, avec