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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/79

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toute l’impétuosité de la rage ; leur sang inonde leur armure : tous deux paraissent invincibles. Ô désespoir ! un trait lancé par un montagnard a percé la cuirasse d’Ecbert, et reste enfoncé dans ses flancs. Le valeureux comte de Norindall veut arracher ce funeste javelot ; mais le fer s’est rompu dans sa blessure. Echert a senti s’affaiblir sa vigueur ; cependant il combat encore. Il lui reste l’énergie de son âme ; et cette énergie morale est une force libre des sens, une vie indépendante qui surmonte tous les obstacles d’une nature épuisée, et comme un nouveau souffle anime l’anéantissement.

La vierge d’Underlach jette un cri de détresse, et jamais le désespoir ne fit entendre une voix plus douloureuse ; elle a vu chanceler Ecbert : hélas ! plus de salut pour elle ; le prince de Palzo triomphe.

Du pic Terrible part à l’instant une