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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/97

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des plaintes étouffées, il semble répondre à quelque dieu vengeur à ses yeux apparu pour lui prononcer sa dernière sentence ! — « Grâce ! » s’est-il écrié d’une voix déchirante ; et le silence de la mort succède à l’accent du désespoir.

Que la nuit a paru longue à l’orpheline !… Avec l’aurore elle a revu l’homme des mystères. Sombre et silencieux, il paraît attéré par quelque évènement surnaturel. Une affreuse pensée occupe seule son esprit ; et semblable à la victime au supplice condamnée, il marche le front abattu.

S’éloignant de l’ermitage, il a repris ses travaux : Élodie n’a point osé l’interroger. Au coucher du soleil les impénétrables secrets du Solitaire lui seront révélés. Inquiète et séparée de lui, la fille de l’abbaye s’abandonne aux plus sombres pressentimens. Que va-t-elle apprendre !… Quelle sera sa destinée ! Hé-