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Page:Armagnac - Quinze Jours de campagne, 1889.djvu/151

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quatre heures. Le général de Wimpffen dut exercer jusqu’au bout son pénible commandement et se charger des négociations relatives à la reddition de l’armée. Il se rendit à Donchery, au quartier général prussien. L’état-major allemand se montra impitoyable. MM. de Moltke et de Bismarck étaient décidés à tirer de leur victoire toutes les conséquences possibles. L’armée devait se rendre tout entière prisonnière de guerre avec armes et bagages. En raison du courage montré par l’armée, les officiers gardaient leurs armes et pouvaient rentrer en France en donnant leur parole de ne plus servir contre l’Allemagne pendant la durée de la guerre.

Le général de Wimpffen tenta inutilement d’obtenir du vainqueur un adoucissement à ces conditions. Il se retira pour en conférer avec l’Empereur. Le lendemain