Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/168

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Le Vizir part, et, quelques jours après, il est de retour avec trois cents esclaves de toutes façons : grecques flexibles, tetonnières andalouses, géorgiennes nerveuses, africaines lus- trées, mauresques fessues, laiteuses vénitiennes, molles hindoues…

Il les conduit au gynécée et va prévenir son maître. Zizim s’y rend, circule parmi les femmes, jette le mouchoir… La nuit venue, il épouse celle qu’il a choisie, et trouve le chemin frayé…

— Par Mahomet ! se dit-il, mon vizir est un sot ! Il s’est fait vendre, par ces juifs, gratte-cul pour rose ! Demain, je le ferai jeter aux crocodiles…

Sur ce, retournant au sérail, il en choisit une autre, l’épouse, et trouve encore vide le nid !

Il crie qu’on apporte des lumières, réveille tout le monde, fait lever son médecin. Le médecin fait son office : aucune des captives n’est vierge !