Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/107

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d’affaires ne sont jamais pressés d’abandonner leurs lucratives fonctions de séquestre.

La difficulté était donc de trouver un appartement dans le quartier qu’elle désignait et qu’elle voulait bon marché ainsi que l’appartement où ils devaient habiter tous. « Un étage de sept à huit pièces nous suffirait et une petite chambre pour Lafargue », écrivait-elle au fidèle Gramagnac, chargé naturellement de le trouver.

« Je peux, dites-vous, passer encore l’hiver à Champlan, mais j’aime mieux le quitter tout de suite, qu’y rester avec la perspective de le quitter le lendemain. J’aime à me décider tout de suite pour oui ou pour non, et l’état d’irrésolution est celui qui me convient le moins. »

Le seul adoucissement à ce départ de Champlan était la pensée que, si elle ne pouvait le racheter, elle chercherait une autre propriété moins considérable où elle pourrait s’installer définitivement. Mais elle ne voulait pas de ce que l’on appelait le Petit-Champlan[1], qui lui aurait

  1. Il fut acheté dans la suite par Mme Verdier. Mme Amédée Jauge (voir app. V) en a hérité de sa mère et y a vécu avec son mari et ses enfants.