santé, de calme, de prière, rien que de fébriles amantes…
« On a dit que sa plume se plaisait à ces scènes amoureuses et brûlantes, telles qu’elle pouvait les souhaiter. Ces héroïnes peu farouches, empressées à céder, trouvent leurs tortures douces et voluptueuses ; cerne de leurs grands yeux, pâleur du front, leur ajoute un éclat ineffable de mort et de beauté. N’importe, ne sont-elles pas à sa ressemblance ? Malvina, Amélie, Claire n’ont-elles pas le même cœur que la charmante femme ? Ce cœur était unique et devait se répandre toujours, à la façon des urnes, sur les pieds divins de l’éternel Adonis. »
Celui-là est un peu bien moqueur. Il juge la femme d’après ses lettres et ses livres à la fois, ce qui est un tort. On est presque toujours sincère dans sa correspondance, tandis qu’on ne l’est souvent pas dans un roman où l’imagination s’échauffe et vous entraîne plus loin que ne le ferait le tempérament. Cet écrivain croit Mme Cottin sensuelle d’après certains traits de sa physionomie, et il n’arrange rien en disant qu’elle mettait dans l’amour un feu qui purifie