Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/67

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Fleury et Tripier. Ils ont arrangé l’affaire de la Compagnie des Indes. Ce dernier doit s’entendre avec vous pour le paiement. En attendant, voici la note que le citoyen Fleury m’a laissée, où vous verrez que la dette est beaucoup plus forte que nous ne pensions. Si Robin n’a pas payé et que vous soyez gêné pour remettre les fonds, j’ai quinze mille francs encore chez moi, que je vous enverrai par la première occasion. »

Bien que Mme Cottin prétendît n’entendre rien aux affaires, elle en avait pourtant quelque connaissance, ainsi que le témoigne la lettre suivante :

« Voici une lettre que je reçois de Bordeaux, lisez-la et conseillez-moi. Voilà M. Toubery qui, pour me payer sur-le-champ, propose de donner quinze mille francs de plus qu’il ne doit, je suis maîtresse de refuser et de vouloir qu’il garde mes fonds. Mais il est maître aussi de me payer tout de suite s’il veut, et dans six mois le temps prescrit pour les laisser dans ses mains sera expiré et sans doute il me paiera alors tout de suite. Croyez-vous donc que je