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Page:Arrhenius - Le Destin des étoiles, 1921.djvu/270

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LE DESTIN DES ÉTOILES

et demi. Si l’on s’était attaché à créer la décade nous eussions eu des mois égaux de 30 jours, avec, soit 5 mois exceptionnels de 31 jours, (et même six, les années bissextiles) soit encore une demi-décade, qu’on eût intercalée au nouvel an.

En outre des sept « étoiles errantes » connues dans l’antiquité, — on en connaît aujourd’hui plus de huit cents, — quelques autres étoiles et constellations jouaient un rôle important. Les Nuées Magellaniques[1] étaient considérées comme d’essence funeste ; les Pléiades aussi exerçaient déjà leur influence chez les nègres de l’Australie. Mais dans l’hémisphère nord, où l’on n’arrive guère à observer les Nuées Magellaniques vu leur proximité du pôle Sud, les Pléiades ont beaucoup attiré l’attention, et les Phéniciens semblent avoir accordé à cette constellation une très grande importance. De cette origine, la vénération des Pléiades s’est répandue dans une grande partie de l’Afrique, et nous y trouvons de fréquentes images qui les reproduisent en même temps que le soleil, la lune et Vénus. Homère en fait mention, comme aussi d’un petit nombre d’autres constellations, à savoir : les Hyades, Orion, la Grande Ourse, puis les étoiles Sirius et Arcturus, et enfin les Pléiades qui ont souvent atteint une importance considérable dans le monde ancien. Sirius, l’étoile la plus brillante

  1. Groupes de nébuleuses situées assez loin dans l’hémisphère du Sud, dans les Constellations de l’Hydre mâle, et de la Dorade, et invisibles en Europe.
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