Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dont les extrêmes se touchent, nous avons rappelé l’existence de nos obligations morales d’aider l’Angleterre dans le présent conflit, sans rien changer de nos obligations légales ou constitutionnelles actuelles…

…Nous voulons le maintien du lieu colonial, dans les conditions où il existe maintenant, et nous voulons aussi accomplir notre devoir d’aider l’Angleterre dans la présente guerre…

Notre parlement aide librement et spontanément l’Angleterre, sans mettre celle-ci dans la nécessité périlleuse, ou de resserrer ou de relâcher les liens qui nous unissent à elle, par conséquent, sans exagérer ni diminuer notre réelle mais partielle autonomie. Notre parlement en accomplissant librement et spontanément son devoir n’exige ni ne désire aucune augmentation de droits ou de prérogatives qui comporterait nécessairement une diminution de nos libertés et de notre initiative. Il ne dit pas imprudemment à l’Angleterre si vous voulez notre aide donnez-nous d’abord une part de votre souveraineté, sachant bien que cette part trop mince et assez fictive de souveraineté parlementante (sic) n’irait pas sans une diminution très réelle de nos libertés et de notre » autonomie présentes.

Nous sommes, nous aussi, opposés à la

— 26 —