Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/30

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et qu’ils répondront pleinement à nos vœux s’ils daignent bien consentir à se mêler de ce qui les regarde.

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Le 9 mars, l’Action catholique, revenant sur la nécessité de son prétendu juste milieu en matière de politique impériale, attaque de front, avec l’impérialisme, ce qu’elle appelle le principe révolutionnaire des nationalités. Laissons-lui une fois de plus la parole :

Disons bien catégoriquement, pour tous ceux qui ont l’honnêteté et l’intelligence de nous lire avant de nous juger, que nous ne sommes pas plus partisans de l’impérialisme que du nationalisme.

Ces deux systèmes, faux et funestes l’un et l’autre, en autant qu’ils oublient et contredisent les principes du droit chrétien, en autant qu’ils sont inspirés par l’orgueil d’une domination ou d’une émancipation injustifiées, nous répugnent autant l’un que l’autre. Ni l’un ni l’autre n’ont jamais été prônés ni favorisés par la sagesse immuable de l’Église.

Comme l’Église, en nous inspirant de son esprit qui suffit à toutes nos aspirations et à toutes nos revendications, de ses enseignements qui renferment tous nos devoirs, nous tenons pour assuré que nous pouvons

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