Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

prit-il en souriant, pour savoir peser les termes d’une missive. Vous êtes en danger, et vous m’avez appelé à votre secours. J’ajoute que je suis touché et reconnaissant de votre confiance, et que je vous saurai éternellement gré d’avoir compté sur moi. Je suis venu pour vous sauver, et je vous sauverai. Voyons ce qu’il y a à faire pour cela ; je ne veux pas entendre parler d’autre chose.

Ces mots étaient dits d’un ton moitié affectueux, moitié grave. Sabine, la tête inclinée sur l’épaule, du côté de la cheminée, écoutait cette parole où elle retrouvait sous l’autorité de l’ami secou-