Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/97

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affection, obéissance. C’est bien entendu, n’est-ce pas ?… Oui… Eh bien, il va te donner la main et tu lui donneras ta trompe en signe d’amitié. »

Scindiah obéit sans se faire prier.

« Quant à cette dame, continua Corcoran, c’est ma cousine, et, avec Sita, la plus belle personne de l’univers. »

Scindiah s’agenouilla devant la dame, lui prit la main délicatement avec sa trompe et la posa sur sa tête en signe de dévouement.

« Maintenant que la présentation est finie, relève-toi, mon ami, prends les cordes du ballon avec ta trompe, tire de toutes tes forces et amène-le dans l’arsenal. »

Ce qui fut fait en quelques minutes, car la force de l’éléphant égalait son intelligence. Puis il fut mis en faction devant la porte de l’arsenal, avec défense absolue de laisser entrer personne.

« Maintenant, dit Corcoran à ses hôtes, allons voir Sita, car je suis marié, mon cher Quaterquem, tout comme toi, et ma femme m’a apporté en dot un royaume assez joli, comme tu vois. »