actuel des contributions publiques, que le mécanisme simple et rapide des autres branches de son département lui laisse désormais toute la liberté d’esprit nécessaire pour reporter les efforts de son travail et de son amour du bien public vers cette partie de sa tâche qui lui promet la plus belle récompense, parce qu’elle lui réserve l’honneur de rendre les plus grands services.
En effet, vingt et une divisions occupées en 1814 par les ministères du Trésor et des Finances, ont été réduites à cinq ; leurs différents travaux, ainsi que les frais intérieurs et extérieurs de leur matériel et de leur personnel, ont été diminués, depuis cette époque, de près des deux tiers enfin les épargnes annuelles successivement réalisées sur ce double service s’élèvent aujourd’hui au moins à 22 millions[1].
D’utiles simplifications et de très-notables économies ont sans doute été apportées pendant le cours des mêmes années sur les dépenses des régies financières[2] ; mais ces branches spéciales du ministère n’ont pas encore éprouvé dans leur précédente organisation des améliorations aussi remarquables que celles que nous venons de rappeler sur l’administration centrale, parce que ces dernières ont été obtenues plutôt par des modifications partielles que par la réforme complète de l’ancien système des directions générales[3].
- ↑ Voir le Rapport au Roi, du 15 mars 1830, sur l’administration des finances, ainsi que les budgets postérieurs à cette époque, tome Ier
- ↑ Près de 12 millions. Voir le Rapport au Roi sur l’administration des finances, tome Ier.
- ↑ Voir l’Essai sur l'organisation de l'administration centrale du ministère des finances, tome III.