près de 400 millions dont la plus grande partie s'applique aux redevances probantes de la richesse mobilière et a rétabli l’avenir l’équilibre si longtemps détruit entre les tributs de la propriété foncière et ceux de la fortune des petits et des grands capitalistes.
La prospérité intérieure de la France et sa prépondérance au dehors sont donc toujours aussi inébranlables que le dévouement de nos populations à la gloire et à la grandeur de notre courageuse patrie.
Nous recueillons désormais les plus heureuses conséquences des combinaisons ingénieuses qui ont réglé dans l’origine et successivement amélioré l’assiette et la perception des revenus de l’Ëtat, en voyant s’accroître, sans secousse et sans effort, pendant les années de la tranquillité publique et du développement de nos forces productives, toutes nos taxes indirectes, en même temps que s’accumuler dans les mains de la propriété territoriale les fruits progressifs de l’agriculture qui nous préparent une réserve assurée pour les jours difficiles.
Nous avons cru même pouvoir alléger, avec l’accroissement de nos recettes, le fardeau des contributions publiques en dégrevant d’abord notre impôt foncier et en abaissant ensuite les tarifs de nos droits de consommation.
C’est ainsi que depuis 1852 nous avons soulagé les biens-fonds de 28 millions et réduit leur contingent en principal à 169 millions.
C’est encore avec le même sentiment de bienveillance envers les redevables et par l’espérance d’accroître, avec le développement de l’aisance des peuples, les droits de consommation de toutes les denrées, que le Trésor a maintenu l’abandon de 60 millions sur les produits du