Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/25

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Thérèse.

Et qui a des chevaux.

Séraphine.

Il est bien heureux ! J’adore les chevaux, moi ! (À Pommeau.) Au fait, dimanche prochain nous allons aux courses de La Marche, avec Eulalie et son mari…

Thérèse.

Eulalie ?

Séraphine.

Madame de Villiers.

Thérèse.

Vous en êtes déjà au nom de baptême ?

Séraphine, à Pommeau.

Nous allons en poste. Vous m’accompagnerez, n’est-ce pas ?

Pommeau.

Mais je ne suis pas assez lié avec tes amis pour accepter une place…

Séraphine.

Pas du tout : c’est un pique-nique ; nous frétons la voiture à frais communs ; ne froncez pas le sourcil, c’est une affaire de vingt-cinq francs pour nous deux… Il faut avoir vu cela, monsieur Pommeau ; d’ailleurs, on ne nous rencontre jamais ensemble, et j’ai l’air d’une abandonnée.

Pommeau.

Soit, j’irai.