Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pommeau.

Bah ! Propos de célibataire endurci.

Thérèse.

M. Frédéric ? Il sera la perle des maris, quoi qu’il en pense.

Bordognon.

Mais… j’en pense comme vous, madame. Malheureusement il y a une chose… il y en a même deux, qui m’empêcheront toujours de me marier.

Thérèse.

La première ?

Bordognon.

C’est le mariage… lequel est devenu une spéculation ruineuse depuis que les matrones des douze arrondissements font assaut de luxe et de gaspillage avec les demoiselles du treizième.

Thérèse.

Et la seconde !

Bordognon.

La seconde… c’est le mariage, lequel est devenu… Comment dirais-je ?

Thérèse.

Oh ! oh ! vous avez une sottise au bout de la langue.

Bordognon.

J’en ai peur.

Séraphine.

Tournez-la sept fois.