Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/78

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Thérèse.

Je croyais que nous n’arriverions jamais.

Bordognon, à Léon.

Bonsoir, l’homme vertueux.

Léon.

Bonsoir.

Henriette.

Frédéric me parlait justement de vous, au moment où vous êtes entrée.

Thérèse.

De moi, monsieur Frédéric ?

Henriette.

À propos d’une dame qu’il m’a amenée et qu’il prétend être de votre intimité : madame Pommeau ; vous la connaissez ?

Thérèse.

Oui. Son mari a été pour moi le plus excellent des pères, et je le vénère autant que je l’aime, profondément.

Henriette.

Sa femme m’a paru fort jolie, mais un peu évaporée, un peu folle.

Thérèse.

Une enfant gâtée, rien de plus.

Henriette.

Elle a été très remarquée ce soir, et son mari semble bien faire les choses.