et ne pratique point, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre sans fondement ; le torrent est venu fondre sur elle, et elle est tombée aussitôt, et grande a été la ruine de cette maison.
CHAPITRE VII
Après qu’il eut adressé tous ces discours au peuple, Jésus entra dans Capharnaüm. Or un centurion avait un serviteur malade[1], qui allait mourir, et il l’aimait beaucoup. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens[2] d’entre les Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. Ceux-ci étant venus vers Jésus, le prièrent avec grande instance, en disant : Il mérite que vous fassiez cela pour lui ; car il aime notre nation, et il nous a même bâti une synagogue. Jésus s’en alla donc avec eux. Il n’était plus loin de la maison, lorsque le centurion envoya quel-
- ↑ En comparant ce récit avec l’endroit parallèle de S. Matthieu (viii, 5 sv.), on trouvera occasion d’appliquer la remarque de S. Jérôme, que, dans les Saintes Écritures, les Apôtres et les hommes apostoliques considèrent, non les mots, mais le sens, et ne cherchent pas à suivre servilement la lettre, pourvu qu’ils respectent la pensée.
- ↑ Quelques-uns des plus distingués parmi les habitants de Capharnaüm.