jour pour rectifier selon le cas une fausse interprétation ?
Lire c’est se nourrir. Que notre enfant, selon son âge ait toujours sur sa table de nuit, un livre de vigueur, un livre de penseur ou un poète choisi par nous, à lire trente minutes avant de s’endormir et cela peut suffire. Qu’il nous rende le livre sitôt qu’il l’a fini pour en avoir un autre.
Le mot sera neutralisé, parents, comme virus dans le cœur de l’enfant que vous avez ouvert à la droiture, quand vous lui aurez dit : « Talleyrand là parle en politique, comme Machiavel quand il dit : « La fin veut les moyens. » Il te parle de la fatalité des peuples, des moyens de juguler l’agresseur puisque l’ogre est toujours possible. Il ne te parle pas du bien, du mal ni de la conscience, mais de l’habileté à te défendre contre qui veut te dépouiller. Car là il te faut faire face et ne pas t’aviser de prendre la désertion pour une vertu. C’est un autre jour que tu seras édifiant. Aujourd’hui garde à toi. »
Les parents sont ici les rectificatifs du vrai sitôt qu’il est nocif dans une âme trop tendre.