L’amour c’est interrogation d’abord puisqu’il doit alimenter l’esprit. Avant qu’il ait parlé, tu sais ce que tu vas répondre à ton mari. Ce n’est pas ce qu’il veut savoir de toi, mais ce que tu aurais trouvé par lui. Juge du recueillement qu’il y faut.
Elles travaillent aujourd’hui trois fois plus que nos mères qui étaient bien vaillantes. En 1923 Tilgher, jeune philosophe de Rome a noté à Paris un souci tragique de travail sur les visages. Elles matent en elles une fatigue qui doubla depuis 1923. Bref le Paris féminin est stoïque. Attendris-toi sur elle, jeune mari, et tu l’assoupliras. Parle à la jeune folle qu’il te faut « ramener par de bonnes paroles » quand l’impatience de la fatigue l’égare.
Fais ton devoir d’effusion, mon ami, et des tâches mêmes de l’accablée qu’un mot d’amour soulèverait, tu lui feras un collier de baisers. Et puis aide-la avant de sortir, tu lui rendras des forces pour la joie.