La caresse a laissé parfois moins de rayonnement entre vous deux que l’action de grâces. Être heureux, c’est se dire ce qui va bien en amour. Être malheureux, c’est se taire ou grogner à deux, c’est se dire ce qui va mal. La caresse est bénigne auprès de la parole. Les doux corps, ces enfants, s’accorderaient toujours. Un mot sec est inguérissable. Et pourquoi ruminer à deux la déception ? Se retrouver est une fête. De quel droit l’empoisonner ?
Tout dépend de lui. Est-il gardé jalousement par les époux pour être goûté à deux dans son ampleur ? Tout est sauvé. Si l’un va à son match, elle au concert ou dans le monde avec une amie, l’union ne se fera jamais. Au concert Élise a monté. Robert au match est descendu. Où donc se rencontreraient-ils si leurs jeux ne sont pas les mêmes ?
Décidons-nous à insister. Entrons dans la riche pâte des joies, la nature est copieuse à qui s’y donne et pénétrons dans la crème des jours, dans la moelle des chances. On s’aimait au hasard de l’humeur et