Page:Avezac-Lavigne - Diderot et la Société du baron d’Holbach, 1875.djvu/251

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survenue dans les idées et dans les institutions, disait : « J’ai manqué l’occasion de me faire enterrer. » Il n’attendit pas la grande crise, et, en 1791, il quitta la France où pendant tant d’années il avait été si heureux. Son amie, madame d’Épinay, avait succombé le 15 avril 1783.

Le baron d’Holbach devait survivre encore cinq ans à Diderot. Ainsi que Georges le Roy, il allait rester sur le seuil de la rénovation à laquelle il avait tant contribué[1].

La question posée au dix-huitième siècle, toujours débattue depuis avec des chances diverses, sera, nous l’espérons, bientôt résolue. C’est à notre génération, en effet, qu’il appartient de décider qui doit finalement l’emporter de Fréron ou de Voltaire, de Palissot ou de Diderot.


  1. Il a été inhumé à Saint-Roch à côté du Philosophe, dans la chapelle de la Vierge.