Page:Avezac-Lavigne - Diderot et la Société du baron d’Holbach, 1875.djvu/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus caressées : ce qui m’a fait discontinuer d’en faire, en proposant la route qui conduit aux originaux.

» Les grands artistes, en mettant plus souvent au jour leurs beaux ouvrages, multiplieraient les amateurs, et perfectionneraient sans doute cette méthode en l’enrichissant chacun selon leurs idées, sans qu’il leur en coûtât la peine et les soins qu’elle m’a coûté depuis que je la possède seul. Plusieurs avis valent mieux qu’un. Il est vrai que dans tout ceci, la fourberie et la jalousie se sont fait entendre ; mais je ne répondrai pas à mille objections pitoyables que des gens aussi ignorants que peu sensés ont formées là dessus : ces objections tombent d’elles-mêmes : le faux talent n’a qu’un temps : on ne m’a pas toujours entendu ; mais je me flatte que les personnes justes et éclairées me rendront enfin justice. L’approbation, le privilège et l’extrait du registre de l’Académie, sont avec l’autre partie de ce discours dans le premier volume des Philosophes, par M. Saverien. »

Cette pancarte se termine par la note suivante :

« La gravure mérite bien des égards, car c’est l’écot de tous les arts et même des sciences. »

J’ai fait encadrer et le portrait et la note. Ils en valaient la peine.


R


ROUSSEAU (J.-J.). — Les portraits de Rousseau se comptent par centaines. Citons d’abord le joli