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railleries contre les femmes, le clergé, les chevaliers, les bourgeois ? (Chapitre X.)

Quels sont les procédés de composition et de style de nos trouvères dans les fabliaux ? (Chapitre XI.)

Comment l’esprit des fabliaux naît et se développe au cours du xiie siècle, en même temps que la bourgeoisie des communes affranchies, par elle et pour elle ; comment il représente l’une des faces de la littérature du moyen âge, et forme avec l’esprit chevaleresque le plus saisissant des contrastes. (Chapitre XII.)

Comment, pourtant, le goût des fabliaux et de la littérature apparentée se répand dans les plus hautes classes, si bien que nous constatons une étrange promiscuité des genres les plus nobles et les plus bas, des publics les plus aristocratiques et les plus grossiers. (Chapitre XIII.)

Que peut-on savoir des auteurs de fabliaux ? et comment la place qui leur fut faite dans la société du temps rend compte de cette confusion des publics et des genres, explique que les jongleurs soient à la fois les porteurs des plus héroïques, des plus idéalistes poèmes, et des plus ordes vilenies. (Chapitre XIV.) Quel est, en résumé, l’évolution du genre littéraire des fabliaux ? Pourquoi vient-il à dépérir et s’éteint-il au début du xive siècle ? (Chapitre XV.)

Telles sont les principales questions que pose notre seconde partie. Nous ne faisons que les indiquer, par ce bref sommaire : non que nous les tenions pour secondaires et accessoires, mais comme elles sont moins exposées à la controverse que les précédentes, il nous a paru moins utile de marquer ici par avance nos positions. Le lecteur, plus curieux de connaître nos jugements par leur dispositif que par leurs considérants, pourra se reporter à notre conclusion, où nous les résumons.