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Lycurgue et Pisistrate ont recueilli sous le nom d’Iliade et d’Odyssée deux séries de chants héroïques.

Deuxième partie : Arguments littéraires, tirés d’une analyse de l’Iliade :

Chapitre i (p. 120-155) : Dessein général du poème ;

Chapitre ii (p. 155-185) : Sa conduite ;

Chapitre iii (p. 185-222) : Le merveilleux ;

Chapitre iv (p. 222-262) : Les caractères ;

Chapitre v (p. 262-296) : Les mœurs ;

Chapitre vi (p. 296-344) : Descriptions, comparaisons, épisodes et épithètes.

Conclusion (p. 344-359) : Résumé de la thèse.

Les arguments historiques sont empruntés aux auteurs de l’antiquité, en particulier à Josèphe, Élien et Suidas, et aux critiques modernes, surtout Érasme et Scaliger ; il suffirait d’en mettre les citations exactes et complètes au bas des pages pour avoir dans les Conjectures tout ce que les successeurs de d’Aubignac, et L. Küster d’abord, en son Historia critica, et Wolf, en ses Prolégomènes, ont allégué à ce sujet. A comparer même les Conjectures et l’Historia critica, à retrouver, de part et d’autre, la même division en deux parties inégales, les mêmes sujets traités avec des vues différentes, mais avec les mêmes arguments, je me suis souvent demandé si Baillet et Perrault s’étaient entièrement trompés, quand ils disaient en 1685 et 1692 que l’Allemagne avait eu connaissance peut-être du mémoire encore inédit et « travaillait là-dessus » : l’Historia critica est de 1696.

Les arguments littéraires qu’allègue d’Aubignac sont tirés de la seule Iliade : « Pour soutenir cette conjecture et en fortifier la conséquence, dit l’auteur à la page 120,