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gers comme en France. Voici les plus importantes, avec la date de leur établissement :

Suisse.... Hofwyl..... 1804.

Allemagne.... Mœgein........ 1806

— Hohenheim..... 1818

— Iéna.......... 1826.

— Schleissheim... 1828

— Tharand...... 1829

— Eldena...... 1 835

— Wiesbaden.... 1836

— Regenwald...... 1842

— Poppelsdorf.... 1 846

— ’ Proskau......’ 1 847.

Angleterre Cirencester.... 1844

Russie..... Marimont...... 1816.

— Gorigoretz.......... 1836.

Suède... Semb.............. 1826.

Hongrie.... Ungarish-Altenburg.. 1818. Italie..... Meleto.............. 1838

Pxse..............

1845

B.

Aomcuuruns (Chambres consultatives d’), conseils institués par une loi du 20 mars 1851 dans les chefs-lieux de département, pour donner au gouvernement leur avis sur les changements à opérer dans la législation relative aux intérêts agricoles, sur la police et l’emploi des eaux, l’établissement des foires et marchés, des écoles régionales et. des fermes-écoles, l’emploi des fonds destinés à Fencouragement de l’agriculture, etc. Les membres de chacune de ces Chambres, en nombre égal a celui des cantons du département, devaient être élus par les comices agricoles, rester en fonctions durant 6 ans, et tenir chaque année une session de 8 jours. Mais, d’après un décret du 25 mars 1852, chaque arrondissement a une Chambre d’agriculture ; les membres, qui ne peuvent être moins de six, quel que soit le nombre des cantons, sont nommés pour trois ans ou plus par le préfet, qui les convoque et détermine leurs travaux ; le gouvernement n’est plus tenu de les consulter. On leur fournit un local pour la tenue de leurs séances ; les dépenses diverses sont à la charge du département. La présidence appartient au préfet ou au sous-préfet, et, à leur défaut, a un vice-président élu par les membres présents, et qui, s’il est pris en dehors de la Chambre, ne participe pas aux délibérations. Le secrétaire est désigné par le préfet ou le sous-préfet. Les inspecteurs-généraux de l’agriculture ont entrée aux séances et droit d’être entendus ; le préfet peut aussi faire entendre d’autres fonctionnaires ou agents du gouvernement. Les Chambres consultatives d’agriculture sont reconnues établissements d’utilité publique ; elles peuvent donc recevoir, acquérir, posséder et aliéner, après y avoir été dûment autorisées. B. Acmcuurunz (Conseil général de P). Un Conseil consacré aux intérêts de l’agriculture fut institué par ordonnances du 28 janv. et du 23 aoút 1819, que modifièrent celles des 9 févr. et 16 juin 1830. Réorganisé par ordonnance du 29 avril 1831, il reçut enfin, le 29 oct. 1841, le titre de Conseil général. Ses membres étaient nommés par le ministre, qui fixait l’époque et la durée de la session annuelle. Ils délibéraient et émettaient des vœux, soit en leur nom, soit au nom des sociétés d’agriculture. Pour certaines questions d’un intérêt commun, ils se réunissaient, sous la présidence du ministre, avec les conseils généraux du commerce et des manufactures. Le conseil général de l’agriculture a subi une réorganisation par décret du 85 mars 1852. Il se compose de 100 membres, dont 86 sont choisis chaque année par le ministre parmi les membres des Chambres d’agriculture et 14 en dehors, et qui se réunissent sous sa présidence en une session annuelle, laquelle ne peut durer plus d’un mois. Des commissaires du gouvernement, désignés par le ministre, assistent aux délibérations, et prennent part aux discussions. C’est aussi le ministre qui choisit deux vice-présidents. Depuis cette dernière organisation, le Conseil n’a as été réuni. - B.

p Acmcum-une (Ministère de l’), nu comrrmes rrr mas’mavllux runucs. Ce ministère est ainsi composé : I. Sscnárxniar oánénnx., comprenant : un Bureau de secrétariat, pour les questions générales et affaires qui ne ressortissent à. aucun autre service, et pour le matériel du ministère ; une Division du personnel ; une Division de la comptabilité ; un Dépôt des ca/rtes et plans, ou Archives. II. Bunaan na LA STATISTIQUE GÉNÉRALE ma LA FRANCE. III. Dnuzcrion ns LYAGRICULTURE, préposée au perfectionnement des procédés agricoles, a l’administration des écoles dkgriculture, des fermes-écoles et des écoles vétérinaires, à la préparation des lola et règlements concernant l’agriculture, à. la distribution des secours et encouragements, a l’étude et å Vaμpli cation des lois relatives aux subsistances. On a aussi centralisé dans cette division tout ce qui a rapport aux associations agricoles, aux concours d’animaux de boucherie, aux comices régionaux d’animaux reproducteurs, d’instruments aratoires, de produits agricoles, enfin aux concours nationaux et universels. IV. Dmacrion nas nanas, qui administre les haras et dépôts d’étalons, et distribue les encouragements à l’industrie chevaline.

V. Drnscrion nu comisncs inrénisun, s’occupant des loir et règlements concernant le commerce intérieur, les arc industriels et les manufactures ; des écoles industrielles (Conservatoire des arts et métiers, Écoles d’arts et mé< tiers) ; des caisses de retraite et des caisses d’épargne ; des compagnies d’assurances et des sociétés anonymes ; de la police sanitaire et industrielle, et de celle des poids et mesures.

VI. Dnuacnon un comuxncs sxrémaun, qui a dans ses attributions la publication des tarifs et des lois de douanes, la centralisation et la publication des documents sur la législation commerciale et maritime des pays étrangers, tous les faits qui concernent le mouvement général du commerce et de la navigation.

VII. Dmscrion nas rorrrs ar cnzmssiãss ET nas cnrmms ne ren, chargée de la conservation et de l’amélioration de la navigation sur les fleuves, rivières et canaux ; de la grande voirie (chemins de fer, routes, ponts, bacs et bateaux) ; de l’administration de l’École des ponts et chaussées et de l’École des mines ; de la centralisation des documents statistiques émanés des ingénieurs, des inspecteurs et des compagnies.

VIII. Dnnzcrion nas Mmes, à laquelle appartiennent les recherches et concessions de mines et eaux minérales, la police des usines métallurgiques, la publication des cartes géologiques et des cartes agronomiques, la réunion et la coordination des documents statistiques sur les mines, carrières, usines, etc.

Près du Ministère sont institués : un conseil supérieur du commerce, de l’agriculture et de l’industrie ; un conseil général d’agriculture ; une commission du registre matricule pour l’inscription des animaux de race pure de l’espèce bovine (herdbook) ; une autre pour Pinscríption des chevaux de race pure (studbook) ; une commission des haras ; une commission centrale des courses ; une commission de la caisse des retraites pour la vieillesse ; une commission de surveillance des établissements tontiniers ; un comité consultatif d’hygiène publique ; un comité consultatif des arts et manufactures ; un conseil général des ponts et chaussées ; un conseil général des mines ; un comité consultatif des chemins de fer ; un conseil consultatif des chemins de fer ; une commission centrale des machines à vapeur ; une commission pour la révision annuelle des valeurs de douanes à porter aux tableaux du commerce de la France ; une commission des phares ; des commissaires-expérts pour la vérification des marchandises présentées aux douanes, etc. Le Ministère de l’agriculture, du commerce et des travaux publics, créé par Napoléon I°’en 1812, supprimé en 1814, rétabli en 1828, et de nouveau supprimé l’année suivante, a été définitivement constitué en 1830. Les Travaux publics ont formé un Ministère spécial, de 1839 it 1848 ; le Ministère de l’agriculture fut, en 1852, réuni au Ministère de l’intérieur, puis A celui -des travaux publics, où il est actuellement (1875).. B-Acnicurxrunn (Sociétés d’), associations libres formées dans le but de discuter et d’améliorer les théories agricoles, sous la seule condition de l’approbation de leurs statuts par l’autorité préfectorale. Elles se confondent souvent avec les comtbes agricoles, qui s*occupent plus spécialement des applications pratiques, et qui, avec le produit des cotisations annuelles de leurs membres et avec des subventions de l’État ou des départements, distribuent des primes pour l’emploi intelligent et efficace des procédés nouveaux, pour l’introduction des races de bestiaux étrangères, pour la bonne tenue des fermes, ou des récompenses aux meilleurs laboureurs, aux bergers et valets de ferme les plus laborieux, les plus honnêtes. L’institution des sociétés d’agriculture en France date du milieu du siècle dernier : celle de Paris fut autorisée er l’l6b. Berthier de Sauvigny, intendant de la généralité de Paris, établit des comices agricoles en 1785. La Révolution emporta ces deux espèces d’associations, et elles nero-