Page:Bacon - Œuvres, tome 1.djvu/148

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lement à l’utilité des autres, mais même à notre réputation, d’empêcher qu’on ne pense que nous n’avons qu’une notion superficielle de ce que nous proposons, et que tous ces regrets que nous témoignons par rapport aux parties omises que nous souhaitons de pouvoir saisir, se réduisent à de simples vœux. Le fait est qu’elles sont de nature à être à la disposition des hommes, pour peu qu’ils ne s’abandonnent pas eux-mêmes, et que nous sommes, relativement à ces différens objets, en possession d’une méthode certaine et bien éprouvée. Car, loin de nous contenter de mesurer les régions à la manière des augures, et seulement pour prendre les auspices, nous entrons nous-mêmes dans les routes que nous montrons aux autres, étant jaloux de nous rendre utiles à titre de guides.

Telle est donc la première partie de l’ouvrage.

Ayant une fois traversé la région des arts anciens, nous aiderons l’entendement à passer au-delà. C’est pourquoi