les actes et les exploits de la nature : dans l’histoire civile, ceux de l’homme. Nul doute que les choses divines ne brillent dans l’une et dans l’autre ; mais davantage dans la partie civile ; ensorte qu’elles constituent aussi une espèce propre d’histoire, que nous appellons ordinairement histoire sacrée ou ecclésiastique. Quant à nous, l’importance des lettres et des arts nous paroît telle, que nous
gisme, par rapport à cette espèce d’idées et de divisions, n’est qu’une affectation où l’on tombe, lorsque, se sentant incapable de produire de nouvelles idées, on tâche de se donner une sorte d’existence, en imaginant des mots extraordinaires ; mais de nouvelles idées et de nouvelles divisions exigent de nouveaux mots. Or, un assez grand nombre d’idées et de divisions contenues dans cet ouvrage, sont nouvelles pour la plupart de nos lecteurs, même pour les plus savans, quoique cet ouvrage lui-même ne soit pas nouveau ; mais comme les mots répondans à ceux que Bacon a imaginés, n’existent pas dans notre langue, nous serons obligés d’en imaginer quelques-uns analogues aux siens, et le lecteur sans doute nous accordera d’autant plus aisément cette liberté, que nous en userons le