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Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/158

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que les uns avoient de trop pour faire cent ans, suppléant à ce qui manquoit aux autres[1].

21. À l’hôpital de Bedlam, dans les fauxbourgs de Londres, établissement destiné à l’entretien et à la garde des fous, on voit quelquefois parmi ces fous mêmes, des individus d’un âge qui excède de beaucoup la mesure de la vie moyenne.

22. Quant à ce qu’on rapporte touchant les nymphes et les démons, ou esprits aériens (les sylphes (qui étoient, dit-on, mortels), mais extrêmement vivaces) ; relations auxquelles la crédulité superstitieuse des anciens ou de quelques modernes a donné cours, nous regardons toutes les assertions de ce genre comme autant de fables et de rêves ; et nous sommes d’autant moins portés à les adopter, qu’elles ne sont conformes ni aux principes de la saine philosophie, ni aux dogmes de la vraie religion.

  1. L’expression du texte original semble dire que ce bal avoit lieu tous les ans.