tité suffisante pour exécuter avec vigueur toutes les fonctions vitales, sans redondance on sans pléthore ; enfin, leur mouvement plutôt doux, gradué, uniforme et réglé, que variable, impétueux, irrégulier, tumultueux, et comme par soubresauts.
11. Des expériences multipliées prouvent assez que les vapeurs produites par le sommeil, l’ivresse ou les passions accompagnées de joie ou de tristesse, enfin, par ces substances dont l’odeur pénétrante ranime les personnes tombées en syncope, peuvent agir puissamment sur les esprits.
12. On peut condenser les esprits par quatre sortes de moyens ; savoir : 1°. par la répulsion ; 2°. en les refroidissant ; 3°. en les chatouillant, pour ainsi dire, et y produisant une douce agitation ; 4°. en les calmant.
13. Toute cause extérieure qui exerce sur un fluide une action répulsive, en agissant de la circonférence au centre, et selon toutes les directions, tend à resserrer ses parties et à les condenser.