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Page:Bacon - Œuvres, tome 15.djvu/283

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DES PRINC. ET DES ORIGIN.

tives et co-essentielles, qui répondent (deux à deux) au chaud et au froid, dont elles ne sont que des dérivations ou des émanations, mais qui en sont inséparables. Ces quatre qualités sont, d’une part, la chaleur, la lumière (la lucidité), la rarité et la mobilité. À ces quatre qualités répondent, de l’autre part, ces quatre autres qui leur sont diamétralement opposées, le froid, l’opacité, la densité et l’immobilité. Le siège des quatre qualités de la première conjugaison (combinaison) et des textures qui en sont les effets, est le ciel (et les astres), principalement le soleil : celui de la combinaison des quatre qualités opposées est la terre : car le ciel, en vertu d’une chaleur[1] complète (portée au

  1. Comme ce mot chaleur ou chaud ne désigne pas ici un mode, mais une substance, le lecteur peut y substituer le mot calor employé par Crawfurd, ou le mot calorique, employé par nos chymistes ; il en est de même du froid, qu’il regarde comme une espèce particulière de corps où réside le mode que nous désignons par ce mot : on sait