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Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/472

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mages, au cas que le jugement encourût la rescision.

Ce sommaire sur la certitude des loix suffira pour donner un exemple du reste de ce digeste que nous projetons ; ainsi nous avons désormais terminé la doctrine civile, eu égard du moins à la manière dont nous avons cru devoir la traiter. Terminons en même temps la philosophie humaine, et avec elle, la philosophie en général. Enfin, respirant quelque peu et tournant nos regards vers ce que nous avons laissé derrière nous, nous pensons que ce traité que nous venons de donner, ressemble assez à ces préludes à l’aide desquels les musiciens essaient leurs instrumens lorsqu’ils les mettent d’accord ; prélude qui, à la vérité, a je ne sais quoi de rude et de désagréable à l’oreille mais dont l’effet sera que tout le reste n’en paroîtra que plus doux. C’est précisément dans cet esprit qu’en accordant la lyre des muses, et en la mettant au véritable ton, nous la mettons en état de rendre, sous les doigts