Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/69

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Une santé inaltérable lie trop étroitement l’âme et le corps.

Tel personnage a de son lit gouverné un grand empire ; et tel autre a, de sa litière, commandé de grandes armées[1].

UNE ÉPOUSE ET DES ENFANS. V.
pour.

L’amour de la patrie commence à la famille.

Cette tendresse qu’inspirent une épouse et des enfans, est une leçon continuelle d’humanité : les célibataires sont durs et austères.

Le célibat et la viduité ne sont bons que pour fuir.

Celui qui n’engendre point d’enfans sacrifie à la mort.

Heureux à tout autre égard, si les gens mariés sont si souvent malheureux par leurs enfans, c’est de peur que le lot d’un

  1. C’est ce qu’on peut appliquer à Charles V, roi de France, et au maréchal de Saxe.