Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/70

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n’approche trop du partage des dieux.

contre.

L’homme qui s’est donné une épouse et des enfans, a donné des otages à la fortune.

Engendrer, avoir des enfans, sont des œuvres purement humaines ; mais créer, agir, voilà les œuvres vraiment divines.

Se perpétuer par ses enfans, c’est l’éternité des brutes ; un grand nom, des services éclatans, d’utiles institutions, telle est la seule éternité digne de l’homme.

L’intérêt de la famille ruine presque toujours l’intérêt public.

Il est des gens qui aimeroient le partage de Priam, lequel survécut à tous les siens.

RICHESSES. VI.
pour.

Si certaines gens méprisent les richesses, c’est qu’ils désespèrent de s’enrichir.

C’est l’envie qu’excitent les richesses,