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Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/133

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3°. Les corps qui ont été chauds pendant un certain temps, tels que le fumier de cheval, parmi les substances animales ou la chaux ; peut-être aussi, les cendres et la suie, conservent un reste obscur de leur première chaleur. Aussi est-il des substances qu’on distille et qu’on analyse, en enterrant dans du fumier de cheval les vaissæaux qui les contiennent. Et la chaux arrosée d’eau s’échauffe à un degré très sensible, comme nous l’avons déjà observé.

4°. On ne trouve, parmi les végétaux, aucune plante ou partie de plante (telles que les larmes ou la moelle) qui soit d’une chaleur sensible au tact humain. Cependant, comme nous l’avons dit plus haut, les herbes vertes et renfermées s’échauffent sensiblement. Et quant au tact intérieur, tel que celui du palais ou de l’estomac, ou même celui des parties extérieures, on trouve, parmi les végétaux, des substances qui, un peu de temps après avoir été appliquées sur ces parties (sous forme d’emplâtres ou d’onguent), exci-