Aller au contenu

Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La proportion de l’eau avec les différentes matières qu’on y mêloit, étoit celle de 4 à 1 ; mais elle étoit au sel dans le rapport de 8 à 1 : l’urine, les vins et l’esprit de vin furent employés seuls et sans eau. La macération dura douze heures : cette expérience fut encore faite au mois d’octobre. Nous semâmes aussi du bled non macéré, mais que nous arrosions d’eau chaude deux fois par jour. Enfin, nous semâmes d’autre bled à la manière ordinaire et sans préparation, afin qu’il pût servir d’objet de comparaison. Tels furent nos résultats.

Les portions de ce grain, macérées dans l’urine où dans les eaux de fumier, de suie, de craie, de cendres, de sel, levèrent au bout de six jours. Ce bled l’emportoit visiblement par sa hauteur, sa grosseur et sa beauté, sur celui qui avoit été semé sans préparation[1] ; et l’avan-

  1. Ces expériences et leurs résultats peuvent faire naître quelques doutes ; mais, pour ne pas