Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/154

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tage plus ou moins grand qu’eurent à cet égard ces différentes portions de bled, peut être marqué par l’ordre suivant.

    enfler excessivement cette note, nous nous bornerons à six.

    1°. L’avantage de ces graines macérées sur les graines non macérées, se conserveroit-il jusqu’à la fin, je veux dire jusqu’à la parfaite maturité, jusqu’à la récolte ; et la plante se sentiroit-elle, durant tout le temps de son accroissement, de cette force que la macération auroit donnée à sa graine ? ou l’effet de cette macération n’aurait-il lieu qu’au commencement, qu’au moment même de la germination ?

    2°. L’effet de cette macération, qui humecteroit et amolliroit peut-être trop, ou trop promptement la semence, ne seroit-il pas au profit de la tige, de la feuille, de la balle, mais au détriment du grain et de la farine ? N’obtiendroit-on pas, par ce moyen, la vitesse, aux dépens de la quantité ou de la qualité du grain ; ou aux dépens de l’une et de l’autre ; ou la quantité, aux dépens de la qualité ; et réciproquement ; ou la diminution de l’une de ces deux choses, l’autre restant égale ; ou, ou, ou, etc. ?

    3°. S’il est vrai que l’effet de la macération se fasse sentir jusqu’à la fin, la plante alors pompant