Aller au contenu

Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/407

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

toute la terre qui l’environne, se dépouille de végétaux, et reste nue : mais, selon tonte apparence, c’est la figure de cette plante qui a fait imaginer cette fable ; car nous voyons qu’il est aussi telle fleur dont la figure a de l’analogie avec celle d’une abeille ; analogie qui lui en a fait donner le nom. Quant à l’herbe dont elle paroît se nourrir, il se peut que cette plante, étant d’un grand volume et fort avide, pompe tous les sucs de la terre qui l’environne, affame les plantes qui l’avoisinent, et les fasse mourir.

Expériences et observations diverses sur les plantes.

610. Le figuier d’Inde, un an après qu’il est planté, courbe tellement ses branches vers la terre, qu’elles y prennent racine ; puis de ces racines naissent de nouvelles tiges, dont les branches se courbant encore, et prenant racine, produisent encore d’autres tiges ; et ainsi de suite, cet arbre se multipliant lui-même par des boutures spontanées, et