Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/146

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au principe exposés au n°. 100, il paroît que la putréfaction, que nous regardons comme un période naturel aux corps de cette espèce, et comme un genre d’altération inévitable, n’est au fond qu’un phénomène purement accidentel, et qu’en général la matière ne tend pas à la corruption avec autant de force et de promptitude qu’on le croit communément. D’où l’on peut conclure que les corps mis dans l’ambre jaune, dans le mercure, dans les baumes (dont nous parlerons plus bas), dans la cire, dans le miel, dans des gommes, et peut-être aussi dans des glacières, se conserveroient fort long-temps : et nous pouvons, sans craindre de nous répéter, résumer ici les observations que nous avons faites dans le n°. cité, par rapport à l’anéantissement ; savoir : que, si l’on pouvoir découvrir des moyens suffisans pour empêcher l’action des trois principales causes de la putréfaction, les corps auxquels on appliqueroit ces moyens, ne seroient plus sujets à se cor-