Page:Badin - Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’Expédition, 1897.djvu/117

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aussi ne serait heureux que lorsque ces odieux bandits du gouverneur auraient été châtiés comme ils le méritaient. Bien entendu, toutes réclamations, toutes protestations n’aboutiraient à rien pour le moment ; mais les circonstances pouvaient changer, et plus tôt peut-être qu’on ne pensait. Voilà qu’on commençait à parler sérieusement d’une expédition que le Gouvernement français se déciderait enfin à envoyer à Madagascar pour demander compte à la Reine et au Premier Ministre de toutes les infamies commises au préjudice de nos nationaux. La situation deviendrait alors bien meilleure pour les jeunes colons ; on atteindrait et on châtierait les assassins de Michel, en même temps que l’avenir de la concession serait assuré.