ritoine. M. Lafosse croit obvier à cet inconvénient en n’administrant que des demi-lavements qui facilitent la défécation et produisent un effet émollient.
Chez les carnivores et les omnivores, on combat les vomissements opiniâtres par des calmants : laudanum, opium en breuvages ou en lavements. L’eau de Sedlitz, la potion de Rivière, ont été données en breuvages.
Dans la péritonite partielle, on emploie avec succès les larges vésicatoires, car la fièvre est peu prononcée ; ils conviennent encore dans la péritonite générale lorsque la fièvre disparaît ou diminue d’intensité, car ils hâtent la résolution et combattent la chronicité.
Quand il y a épanchement, exsudation, on fait usage des diaphorétiques, des diurétiques, à dose très élevée, et de la médication vésicante.
La suppuration, si elle est générale, est mortelle ; si elle est rassemblée en un ou plusieurs foyers purulents, elle exige le traitement approprié au phlegmon ordinaire qui aurait ce siège. On doit donc se hâter d’extraire les corps étrangers qui l’ont provoquée. Pour cela, on doit, au besoin, débrider la plaie et saisir le corps soit avec les doigts, soit avec des pinces.
La gangrène est incurable.
Péritonite traumatique. Après avoir fait disparaître la cause qui l’a fait naître (corps étrangers), on tente de combattre l’inflammation par les antiphlogistiques, parmi lesquels on emploie d’une manière continue les réfrigérants de préférence : glace, neige, eau glacée, froide ; la médication émolliente doit agir de concert avec les réfrigérants ; si le mal empire, les révulsifs sont indiqués.
Péritonite de castration. Lacoste (loc. cit.) a traité les