phase « der Bethætigung » aura commencé. L’Allemand ne possède pas encore le langage qui y est propre. Nous autres, Russes, nous pourrions y apporter aussi notre concours. »
Bientôt Herzen apprit que Jules Élizard n’était pas un Français. Il inscrivit sur son carnet, en date du 28 janvier :
« Nouvelles sur Jules Élizard. Il se purifie de ses anciens péchés… »
« 15 février. Une lettre de Jules Élizard… Avec son esprit, il a réussi à se tirer de la toile d’araignée dans laquelle il s’était pris. »
Le 7 novembre 1842, Biélinski écrivit à Botkine :
« J’ai reçu de bonnes nouvelles de Michel et je lui ai écrit une lettre !! Que cela ne vous étonne pas : on peut bien s’attendre à cela de ma part… Chose étrange, Bakounine et moi nous cherchions Dieu par des voies différentes, — et nous l’avons trouvé dans le même temple. Je sais qu’il renie Werder, je sais aussi qu’il appartient à la « gauche de Hegel », qu’il entretient des relations avec R… et qu’il comprend Schelling, ce misérable, ce romantique, ce mort vivant. Il a beaucoup péché, il a commis bien des erreurs, mais il porte en lui une force qui efface tous ses défauts personnels, — c’est le principe de l’éternel mouvement qui gît au fond de son âme. »
Entre temps, Bakounine alla de Dresde en Suisse, avec le poète allemand Herwegh. Là, il se rapprocha des socialistes allemands qui avaient à leur tête le tailleur-publiciste Weitling. À ce propos, Herzen mentionne dans son carnet :