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du contrat social également perdue, Inès de Castro (1811), nouvelle publiée par les soins de M. Frainnet en 1905.

Ballanche s’était fait connaître par le livre Du Sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts (1801).

Il fit alors un premier voyage à Paris, en 1802, dans le but de connaître Chateaubriand et de lui proposer la publication d’une Bible en français où l’on aurait intercalé tous les passages de l’Écriture traduits par Bossuet ; Chateaubriand les aurait rattachés par des discours.

En 1807, Ballanche songea à se marier avec Mlle Mazade d’Avèze. La tante de la jeune fille, entichée d’idées nobiliaires, fit empêcher le mariage. Mlle d’Avèze épousa le fils de M. de Bonald. Ballanche exhala sa douleur dans huit Fragments qui parurent d’abord au Bulletin de Lyon, en 1808, 1809, puis en 1819. Si ces fragments étaient en vers ce qu’ils sont en prose, Ballanche aurait ravi à Lamartine la création de l’élégie méditative (Sainte-Beuve).

Notons la publication (1805) de Lettres d’un Jeune Lyonnais à un de ses amis, sur le passage de Notre Saint-Père le Pape Pie VII à Lyon.

En 1812, il fit connaissance de Mme Récamier qui devait tenir tant de place dans sa vie.

Antigone parut en 1814, l’Essai sur les Institutions sociales dans leur rapport avec les idées nouvelles en 1818, le Vieillard et le Jeune Homme en 1819 et l’Homme sans Nom en 1820. À l’occasion de la mort du duc de Berry, Ballanche composa une Élégie (1820).

Enfin, son ouvrage le plus important fut publié sous ce titre : Essai de Palingénésie sociale. Le premier tome contenant les Prolégomènes en 1827, le second, Orphée, en 1829.