1889. Sañjaya dit : Ô roi, tandis que Douryodhana ne cessait de vociférer ainsi, le Vasoudevide, irrité, adressa ces paroles à Youdhishthira :
1890, 1891. Pourquoi donc, ô Youdhishthira, as-tu eu la témérité de lui dire : Quand tu auras tué un seul (d’entre nous), soit roi sur les Kourouides, s’il peut choisir pour adversaire, toi, Arjouna, Sahadeva ou Nakoula ?
1892, 1893. Je ne pense pas que vous soyez capables de le combattre, la massue à la main, car il s’est, pendant treize ans, exercé contre (la statue d’un) homme de fer, ô roi, dans l’intention de tuer Bhîmasena. Que pourrions-nous donc faire, ô excellent Bharatide ?
1894. Cependant, ô le plus grand des rois, tu t’es confié au hasard, et, à part Vrikodara, il n’aura pas à se donner beaucoup de peine (pour nous vaincre).
1895, C’est un nouveau coup de dés inégal, comme (celui) joué jadis par toi, contre Çakouni, ô maître des hommes.