Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/263

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merveilleux récits védiques étaient faits (par eux), ô Janamejaya.

2202. Dans ce lieu, où ces mounis qui s’étaient réunis, faisaient divers récits sacrés, ils pensèrent à la Sarasvatî.

2203, 2204. Or, cette heureuse et salutaire Sarasvatî, à laquelle pensaient ces rishis, qui offraient un sacrifice, désireuse de (jouir de) la présence de ces magnanimes, ô Indra des rois, apparut là à ces Mounis, pendant qu’ils sacrifiaient. C’est la Kânkshanâksî.

2205. Arrivée là, la meilleure des rivières fut honorée (par ces rishis), ô Bharatide. Gaya offrant un grand sacrifice chez les Gayas même 15

2206. La Sarasvatî, la meilleure des rivières, fut convoquée au sacrifice de Gaya. Les rishis, aux vœux parfaits, la nommèrent la Viçâlâ (grande) de Gaya.

2207, 2208. Cette rivière, au cours rapide, découle des flancs de l’Himalaya. De même, quand le magnanime Auddâlaki (Çvetaketou) offrit son sacrifice, ô Bharatide, un grand cercle de mounis étant rassemblé de toutes parts dans la partie nord du pays de Kouçala,

2209. La Sarasvatî, la meilleure des rivières, jadis convoquée par Auddâlaki offrant un sacrifice, vint dans leur pays, à cause du rishi.

2210. Honorée par la troupe des Mounis revêtus de peaux et de vêtements d’écorce, elle fut nommée la Manoramâ (charmante). Car elle avait, dans leur esprit, reçu cette qualification,

2211. C’est le Sourenou, dans l’île Rishabha habitée par les râjarshis (rois sages comme les rishis) 16 Quand le magnanime Kourou offrit un sacrifice à Kouroukshetra,

2212-2215. L’heureuse Sarasvatî, la meilleure des ri-