Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/46

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habile à tous les combats, pareil à Antaka dans la bataille :

299. Beau de corps, ayant la tête (bien) couverte (de cheveux), porteur d’un collier de coquillages, les yeux semblables à des feuilles de lotus ouverts, ayant la face (terrible comme celle) d’un tigre, brillant d’or,

300. Semblable à un robuste taureau pour l’épaule, l’œil, la démarche et la voix, ayant le bras bien nourri, étendu, libre et grand, avec la poitrine large et ferme,

301. En vitesse et en force, semblable à Arounânouya (Garouda) et au vent, resplendissant comme le fils d’Aditi, égal en sagesse à Ouçâna.

302. Pareil à la lune pour ces trois (choses) : le charme, la beauté, et la fascination du regard, semblable à un amas d’or et de lotus, ayant les jointures (des membres) bien attachées,

303. La cuisse et la jambe bien rondes, de beaux pieds, de beaux doigts, de beaux ongles, créé avec effort par le créateur qui (dut) se rappeler à plusieurs reprises les (diverses) qualités, (pour les réunir en ce sens mortel).

304. Qui réunit tous les signes favorables, qui est habile, qui possède un océan de connaissances, (toujours) victorieux, que la force et l’énergie des ennemis ne saurait vaincre.

305. Qui connaît dans son essence la science des flèches, (science) comprenant quatre padas et dix angas (parties), ainsi que les sangas et les vedas qui sont au nombre de quatre, et que les Akhyânas (légendes) portent à cinq,

306. Le grand ascète engendré d’une mère qui n’était pas née d’une matrice de (femme) par Drona (qui lui-même) n’était pas né d’une matrice (de femme) et qui