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écorce ; le sujet doit être en végétation. L’opération se fait : 1o en avril-mai, à la montée de la sève, elle est dite à œil poussant ; 2o de juillet en septembre, c’est une greffe à œil dormant.

Dans le premier cas (à œil poussant), on emploie des rameaux-greffons de l’année précédente, conservés en terre ou à la cave ; la sève étant en mouvement dans les plantes lors de leur emploi, la greffe se développera dans le cours de la même année.

Dans le deuxième cas (à œil dormant), où la greffe ne se développera que l’année suivante, on choisit des scions de l’année, détachés de l’arbre étalon le jour du greffage ; on les effeuille, s’il s’agit d’espèces à feuilles caduques. Nous avons dit que les greffons de végétaux à feuillage persistant ne seraient détachés de l’étalon qu’au dernier moment et ne seraient pas effeuillés.

Pour ces deux systèmes, les sommités de rameau avec bourgeon terminal constituent d’excellents greffons.

[2.2.1.1]Greffe sous écorce par rameau simple (fig. 48). — Ce procédé est important pour restaurer des arbres défectueux, pour obtenir des branches où il en manque et changer la variété de sujets âgés. Le greffon ligneux se prêtera mieux à l’inoculation sous de vieilles écorces que le bourgeon de l’écussonnage. Le greffage sous écorce, recommandé en 1739, par « de La Rivière et Du Moulin, » décrit par La Breton-