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état en retranchant au greffon une bande d’écorce d’une largeur égale à la différence.

[fig101]
Fig. 101. — Greffe en flûte avec lanières.

[3.3.1.3]Greffe en flûte avec lanières (fig. 101). — Le greffon étant préparé de la même façon que le précédent, on coupe l’écorce du sujet par bandes longitudinales (F), adhérentes encore à leur base. On les abaisse dès que le greffon se trouve préparé. Aussitôt, on place le greffon en E ; on relève sur lui les lanières corticales (F) et on les maintient dans cette position avec une ligature (G).

Avec les lanières, on couvre les places nues laissées par un greffon trop étroit.

[3.3.2]Soins après le greffage en flûte. — Comme dans tous les greffages, il faut surveiller la ligature et placer un tuteur qui domine la greffe. Si la tête du sujet est trop chargée de branches, on en taillera quelques-unes.

L’étêtage du sujet est basé sur la nature de la greffe ; si elle est à œil poussant, on étêtera graduellement jusqu’à 0m,10 du bourgeon supérieur, en commençant dès que la soudure est assurée. L’étêtage serait définitif et remis au printemps, si l’opération avait eu lieu dans le cours de l’été, à œil dormant.